Lorsqu’on réfléchit à la Journée internationale des femmes 2020, dont le thème est « un monde égal est un monde meilleur », on se rappelle qu’on vit une époque palpitante où la diversité est de plus en plus encensée partout dans le monde et au sein de toutes les professions.
La récente prise de conscience à l’égard des avantages de la diversité ouvre de nouvelles portes dans la sphère des activités opérationnelles et de la culture d’entreprise. La diversité prend de nombreuses formes – et le genre ne fait pas exception.
La main-d’œuvre féminine a réalisé d’énormes progrès depuis le début du 20e siècle. Il n’y a pas très longtemps, les femmes devaient quitter le marché du travail après leur mariage. Celles qui se cherchaient un emploi se heurtaient à de la discrimination et à des possibilités limitées. Et celles qui en trouvaient un devaient se contenter d’un faible salaire. D’après l’Encyclopédie canadienne, les femmes ne représentaient en 1901 que 13 % de la main-d’œuvre et elles occupaient alors principalement des emplois « féminins », par exemple comme couturières, enseignantes ou domestiques. En 1994, la proportion de femmes sur le marché du travail était passée à 43 %, soit une hausse de 30 %, mais la majorité d’entre elles étaient encore reléguées aux domaines de l’enseignement, des services, de la vente, du travail de bureau et de la santé.
Traditionnellement considéré comme un « monde d’hommes », le secteur des services publics n’a pas échappé à cette réalité. Cette attitude répandue a été l’un des obstacles expliquant le faible nombre de femmes travaillant dans les services publics et les métiers. Pour lutter contre ce phénomène, nous devons tous participer au changement en créant une culture moderne, positive et invitante qui renforcera l’autonomie des femmes d’aujourd’hui et de demain.
Heureusement, il y a de plus en plus de recherches sur les entreprises de services publics qui ouvrent la voie en matière de diversité des genres. Ernst & Young a mené une étude (rapport en anglais seulement) comparant les entreprises de services publics qui figurent aux 20 premiers et aux 20 derniers rangs du classement selon la diversité des genres. Cette étude a révélé que les entreprises les mieux classées affichaient, au titre du rendement des capitaux propres, un résultat nettement supérieur à celui des 20 dernières. Des données probantes comme celles-là confirment avec encore plus de force l’apport positif des femmes aux milieux d’affaires.
À l’heure actuelle, les femmes représentent environ de 20 à 25 % (rapport en anglais seulement) de l’effectif du secteur énergétique dans les pays fortement industrialisés. Seulement 6 % des femmes travaillant dans ce secteur occupent un poste technique et moins de 1 %, un poste de cadre supérieur.
À Hydro Ottawa, nous sommes fiers de nos employées très compétentes et nous sommes enthousiastes à l’idée de bousculer le statu quo en favorisant une culture axée sur la diversité et l’inclusion, et en encourageant un plus grand nombre de femmes à travailler dans les métiers et le secteur de l’énergie. Dans tous les domaines – technologies de l’information, entretien des lignes électriques, génie, etc. –, nous pouvons compter sur de nombreuses employées formidables qui changent les choses, non seulement pour l’entreprise et le secteur dans son ensemble, mais aussi pour la prochaine génération de femmes influentes qui entreront sur le marché du travail. Grâce à chacune d’entre elles, nous faisons un pas de plus vers l’égalité entre les femmes et les hommes dans le monde.