Le marché des véhicules électriques (VE) évolue rapidement. Finie l’étape des adeptes de la première heure : les autorités gouvernementales, l’industrie et même les consommateurs mènent la charge vers l’adoption massive des VE. La transition ne s’effectue pas seulement ici au Canada, mais partout dans le monde alors que les États fixent des cibles « zéro émission » et rendent obligatoire l’adoption des véhicules à émission zéro pour lutter contre les changements climatiques.
Chez nous, le gouvernement du Canada déploie des mesures pour atteindre la carboneutralité d’ici 2050. Une composante fondamentale de ce plan consiste à délaisser les véhicules à moteur à combustion (véhicules à essence) au profit des véhicules à émission zéro (VEZ) qui ne produisent aucune émission, comme les véhicules électriques à batterie. À cette fin, le gouvernement fédéral exige que tous les véhicules de tourisme et camions légers neufs soient des véhicules zéro émission d’ici 2035.
L’industrie doit donc changer. Au moment d’écrire ces lignes, tous les grands constructeurs automobiles de l’Amérique du Nord se sont engagés à prendre le virage entièrement électrique. Et pas dans un vague avenir lointain. Pour leur part, GM et Ford investissent des milliards pour élargir leur gamme de VE d’ici 2025. Et d’ici 2030, de nombreux constructeurs s’attendent à ce que les VE constituent plus de la moitié de leurs produits.
Les consommateurs doivent aussi faire la transition, mais celle-ci devrait connaître une accélération très rapide. Dans un récent sondage réalisé par KPMG, 70 % des Canadiens – qui projettent l’achat d’un nouveau véhicule au cours des cinq prochaines années – ont l’intention d’acheter un VE; 89 % veulent que des bornes de recharge pour VE soient installées à toutes les stations d’essence et à tous les centres commerciaux et supermarchés d’alimentation; et 61 % affirment que la pandémie leur a fait réaliser qu’ils ont besoin d’un véhicule, préférant conduire plutôt que d’emprunter les transports en commun.
L’un des principaux obstacles à l’adoption des véhicules électriques est le manque de bornes de recharge. À l’heure actuelle, il n’y a tout simplement pas suffisamment de bornes aux stations-service, aux centres commerciaux, aux lieux de travail et à d’autres endroits pour soutenir le nouveau mode de vie d’un nombre grandissant de conducteurs de VE, mais les choses sont en train de changer. Le gouvernement du Canada en est conscient et il investit pour financer des projets d’infrastructure pour VE au moyen du Programme d’infrastructure pour les véhicules à émission zéro (PIVEZ).
Le PIVEZ finance jusqu’à 50 % du total des coûts admissibles des projets d’achat et d’installation de bornes de recharge pour VE. Les types de projets visés par le financement sont très diversifiés : immeubles résidentiels à logements multiples, parcs automobiles, milieux de travail, stationnement en bordure de rue et lieux publics, comme les commerces de détail, les restaurants, les stations-service, les cliniques médicales et plus encore. Les incitatifs financiers varient aussi : jusqu’à 5 000 $ par connecteur de borne de recharge de niveau 2 et jusqu’à 75 000 $ pour une borne de recharge rapide à courant continue de niveau 3 (BRCC).
Le financement du PIVEZ couvre bien plus que le coût de l’équipement comme tel. Il englobe les salaires, les licences et permis, les dépenses en immobilisation, l’installation, etc.
Êtes-vous prêt à entrer dans la course aux VE? Si oui, le financement du PIVEZ est plus accessible que vous ne le pensez.
Hydro Ottawa a été désignée comme promoteur du PIVEZ. À ce titre, elle est chargée de distribuer des fonds du programme aux candidats admissibles qui souhaitent installer des bornes de recharge pour VE à Ottawa.
Pour en savoir davantage sur l’admissibilité au PIVEZ, sur les incitatifs financiers offerts et sur le processus de demande de participation, visitez hydroottawa.com/pivez.