Braquons les projecteurs sur le Mouvement de soutien des grands-mères (GRAN) et la violence basée sur le genre

« Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. » Ce sont les mots gravés sur le portail du Monument pour les droits de la personne, érigé au centre-ville d’Ottawa, qui symbolise l’engagement des Canadiens à vivre en paix dans une société fondée sur ces droits.

Il est donc tout à fait approprié que le Mouvement de soutien des grands-mères (GRAN) mette en lumière la violence basée sur le genre (VBG) à quelques mètres à peine de ce monument lors de l’illumination en violet de l’Édifice historique de l’hôtel de ville. Cette illumination se fera plus tard en novembre pour commémorer le 30e anniversaire de la campagne mondiale des 16 jours d’activisme contre la violence basée sur le genre.

La campagne des 16 jours commence le 27 novembre, Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, et se termine le 10 décembre, Journée internationale des droits de la personne. Au Canada, le 6 décembre est également la Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes. Décrétée par le Parlement en 1991, cette journée souligne le triste anniversaire du meurtre en 1989 de 14 jeunes femmes à l’École Polytechnique de Montréal, tuées à cause de leur sexe. En cette journée de commémoration, les Canadiens honorent la mémoire des victimes et se tournent aussi vers les femmes, les filles et les personnes LGBTQ2 pour qui la violence basée sur le genre continue d’être une réalité quotidienne. Ces 16 jours sont empreints d’émotion, mais aussi de signification pour toutes les personnes touchées de près ou de loin par la violence basée sur le genre.

Comme le dit un vieux proverbe africain : Si tu veux aller vite, marche seul, mais si tu veux aller loin, marchons ensemble.

La solidarité est justement l’approche du Mouvement GRAN et de son réseau non partisan de bénévoles de partout au Canada. À l’échelle locale, nationale et internationale, ces personnes se portent à la défense des droits fondamentaux des grands-mères, enfants et adolescents de l’Afrique subsaharienne, nombre desquels vivent dans une extrême pauvreté. 

La violence basée sur le genre existe partout dans le monde et est définie comme ceci : tout acte de violence perpétré contre une personne en raison de son genre, de son identité de genre, de son expression de genre ou de son genre perçu. Il peut s’agir de violence physique, psychologie, sexuelle, virtuelle, émotionnelle ou économique. Les actes peuvent être commis de différentes façons : un mot, un geste ou une tentative visant à dénigrer, contrôler, humilier, intimider, contraindre, déposséder, menacer ou blesser une personne.

Dans le monde, 35 % de toutes les femmes ont subi la violence physique ou sexuelle de leur conjoint ou petit ami, ou encore de la violence sexuelle commise par un tiers. Statistique Canada indique qu’une Canadienne sur trois est victime d’une agression sexuelle ou de violences psychologiques, émotionnelles ou physiques commises par des hommes.

« Les gens méritent du respect, de l’amour et une qualité de vie, peu importe où ils vivent », affirme Pat Dolan, bénévole de GRAN, section d’Ottawa. « Notre travail vise à attirer l’attention sur les droits de la personne qui sont bafoués ou ignorés, et à accroître l’accès aux soins de santé, à l’éducation, à la sécurité économique, à la protection sociale et à l’élimination de la violence. »

La bonne nouvelle, c’est que nous pouvons tous faire une différence et contribuer à mettre fin à la violence à l’égard des femmes ainsi qu’à la violence basée sur le genre, et ce, en imitant l’approche solidaire de GRAN, en s’alliant à la cause. Voici comment :

  •  Écoutez : soyez ouvert à apprendre de l’expériences des autres.
  •  Croyez : soutenez les victimes et les personnes qui sont touchées par la violence.
  •  Parlez : ajoutez votre voix pour dénoncer la violence.
  •  Intervenez : trouvez un moyen sécuritaire d’aider lorsque vous êtes témoin d’actes de violence basée sur le genre.
    • Les femmes qui subissent de la violence dans notre collectivité et qui ont besoin d’un logis temporaire, d’une maison d’hébergement ou de soutien peuvent trouver de l’aide en s’adressant à Santé Champlain.
    • Toute personne qui est victime de violence basée sur le genre peut trouver des ressources à Santé publique Ottawa – Prévention de la violence.
  •  Faites du bénévolat : donnez de votre temps à des organisations qui œuvrent pour mettre fin à la violence.

En ce mois de novembre, unissons-nous pour appuyer le Mouvement GRAN et la campagne des 16 jours :

  • Portez un ruban violet;
  • Impliquez-vous et faites du bénévolat avec GRAN.

À Hydro Ottawa, nous sommes fiers d’appuyer le Mouvement GRAN en sensibilisant la population à la campagne des 16 jours et aux efforts déployés par l’organisme pour contribuer à mettre fin à la violence basée sur le genre.

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