Notre « objectif Lune » : Hydro Ottawa carboneutre d’ici 2030

Le Canada envoie autant de pollution dans l’atmosphère qu’il le faisait il y a une génération : il émet chaque année 730 millions de tonnes de dioxyde de carbone et d’autres gaz à effet de serre (GES). En raison des événements météo extrêmes causés par les changements climatiques, la situation ne peut tout simplement plus durer. D’ailleurs, en novembre 2020, le gouvernement du Canada a présenté un projet de loi sur les mesures pour atteindre la carboneutralité d’ici 2050.

En termes clairs, pour atteindre la carboneutralité, il faut éliminer autant (ou davantage) d’émissions de GES de l’atmosphère que la quantité qu’on émet. C’est un objectif audacieux – autant pour les personnes, les familles, les entreprises comptant des centaines d’employés que pour un pays de près de 40 millions d’habitants.

En décembre 2021, Hydro Ottawa a annoncé qu’elle s’engageait à rendre ses activités carboneutres d’ici 2030. Lorsqu’elle parviendra à ses fins, au terme de sa mission de huit ans, l’entreprise sera la première compagnie d’électricité canadienne appartenant à une municipalité à avoir osé relever ce défi. 

« C’est notre objectif Lune », dit Bryce Conrad, président et chef de la direction d’Hydro Ottawa. 

M. Conrad fait allusion à la mission sur la Lune d’Apollo 11, en 1969, source d’inspiration à la base de l’engagement d’Hydro Ottawa. Plusieurs années auparavant, en 1961, le président John F. Kennedy avait annoncé au Congrès qu’avant la fin de la décennie, les États-Unis enverraient un Homme sur la Lune et le ramèneraient sain et sauf sur la Terre. À l’époque, cet exploit n’avait jamais été accompli, et la technologie – techniquement parlant – n’existait même pas pour atteindre cet objectif.

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Les experts ont dit la même chose à propos de l’ambitieux objectif du Canada d’atteindre la carboneutralité d’ici 2050. Bien que la technologie existe pour nous permettre de faire un bon bout de chemin, quelques-uns des outils qui sont nécessaires pour franchir le fil d’arrivée n’ont pas encore été inventés. Bryce Conrad croit que lorsqu’il y a un besoin social de changement, la technologie n’est jamais très loin derrière pour rendre « l’impossible » possible.

« Plus personne ne peut se contenter du statu quo », affirme M. Conrad. « À Ottawa, les changements climatiques sont très réels. Au cours des quelques dernières années, on a vécu des tempêtes de verglas, des inondations, des tornades, des vagues de chaleur et des tempêtes de vent majeures. La pression sociétale pour s’occuper des changements climatiques est le carburant de la fusée qui va propulser de nouvelles technologies et innovations dans le secteur énergétique. On vise peut-être la Lune, mais on s’appuie aussi sur la science pour y parvenir. »

Au cours des quelque dix dernières années, l’entreprise d’électricité s’est bâti une enviable réputation dans le domaine de la durabilité, notamment en étant reconnue comme principal producteur d’énergie verte appartenant à une municipalité en Ontario (produisant suffisamment d’électricité renouvelable pour alimenter 107 000 habitations par année). Hydro Ottawa s’est également hissée 10 fois au palmarès des employeurs les plus écolos au Canada. Ses réalisations sont d’ailleurs décrites dans le communiqué annonçant son engagement envers la carboneutralité, mais de récents blogues en font également état. De plus, l’Association canadienne de l’électricité (ACÉ) a reconnu, en 2021, les efforts de l’entreprise dans le cadre de deux projets innovateurs en matière de développement durable : la nouvelle prairie de pollinisation de Nepean et le système énergétique de quartier – carboneutre – de la communauté Zibi, au centre-ville. Pour une entreprise locale d’électricité, c’est visiblement loin du statu quo.

Plus récemment, elle a décroché la prestigieuse appellation « entreprise Électricité durable » décernée par l’ACÉ, ce qui fait d’Hydro Ottawa la onzième compagnie d’électricité membre de l’ACÉ au Canada et la troisième en Ontario à obtenir cette distinction.

Selon Bryce Conrad : « L’obtention de l’appellation ‘entreprise Électricité durable’ est le fruit des efforts concertés de l’ensemble de la compagnie. C’est comme une consécration. Décrocher cette appellation était devenu comme notre étoile polaire, et lorsqu’on a atteint notre destination tous ensemble, en équipe, j’ai compris qu’on pouvait aussi atteindre la carboneutralité dans l’échéancier envisagé. On va y arriver en travaillant tous ensemble pour atteindre l’objectif, parce que dans cette entreprise, on a les meilleurs et les plus brillants talents. »

L’entreprise procède actuellement à l’élaboration d’un plan d’action détaillé pour guider son trajet vers la carboneutralité, travaillant en cours de route avec ses clients, employés et partenaires. Hydro Ottawa a également rafraîchi sa troisième stratégie d’entreprise (2021-2025) en mettant encore plus l’accent sur la manière dont la durabilité continuera d’être intégrée à ses décisions d’affaires. Ce plan sera diffusé en 2022, mais Bryce Conrad est prompt à souligner que le client demeure encore et toujours au cœur de toutes les activités de la compagnie.

« Alors que la scène de l’électricité continue de se transformer, il est essentiel d’agir de manière à ce qu’il soit équitable et abordable pour tous les clients de participer à un avenir énergétique intelligent », précise Bryce Conrad. « En veillant à offrir le soutien approprié pour aider les clients à atteindre leurs objectifs de durabilité et de carboneutralité, on va atteindre les nôtres. Personne ne peut être laissé de côté. »

Bien que l’industrie de l’électricité soit souvent pointée du doigt dans les discussions entourant les changements climatiques, plus de 80 % de l’électricité au Canada provient de sources non émettrices (le secteur énergétique de l’Ontario est l’un des plus propres au monde, produisant 94 % d’électricité complètement exempte d’émissions de GES). Bryce Conrad estime que les compagnies d’électricité vont contribuer à façonner l’avenir énergétique de la planète et que les entreprises canadiennes vont être sur la première ligne du mouvement.

« On ne peut pas attendre que des milliardaires, les gouvernements ou qui que ce soit d’autre agissent », explique Bryce Conrad. « Il faut assumer la responsabilité de nos propres opérations et de leurs répercussions sur l’environnement. C’est le moment de poser des gestes clairs et décisifs – et oui, aussi, de viser rien de moins que la Lune. »

Restez à l’affût : Hydro Ottawa dévoilera son plan d’action sur la carboneutralité au cours des prochains mois. C’est avec enthousiasme que nous ferons ce grand voyage avec vous.

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